A mon avis…-France : les anciennes colonies n’ont plus peur
Il y’a longtemps, j’évoquais la fissure de la coopération militaro-diplomatique depuis quelques années de la France en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, il est fascinant de constater l’accélération de ce ‘’déclin’’ français, surtout dans les anciennes colonies, comme le Mali, la Centrafrique, le Niger, le Burkina Faso .
Ces statistiques triomphantes inquiètent chaque jour, ceux qui sont observateurs de la présence de la France, sur les territoires des États francophones Ouest-africain. Le renvoi de l’armée française, reste aujourd’hui une réalité historique inimaginable en France. Il n’y a plus de secret, les anciennes colonies n’ont plus peur de la France. La preuve : il y a deux ans, les Africains ont vu les durs échanges verbaux à l’Onu entre le ministre des Affaires Étrangères du Mali et l’ambassadeur français. C’était le début de l’effondrement de l’engagement militaro-diplomatique de la France, particulièrement dans le Sahel. Les anciennes colonies de la France n’ont plus peur. Une preuve supplémentaire s’explique bien à Bamako : le refus des dirigeants maliens de garder l’armée française sur le territoire malien. Les Centrafricains, eux-aussi, ont compris et suivi le succès malien. Résultats, ils ne sont plus d’accord avec la coopération militaire de Paris. Pour le moment, seul le Tchad reste le symbole de l’assistance militaire française. Mais , pour combien de temps ? En attendant, le contrôle de la France sur ses anciennes colonies, et pour la première fois dans l’histoire des indépendances des États francophones de l’Afrique de l’Ouest, s’assoupit. Dans ce tournant, peut-il craindre l’avenir du Franc CFA ?
Appréciez-vous de voir certains pays comme le Togo et le Gabon, deux États francophones, avancer leurs pions de relations économiques vers le COMMONWEAH ? À mon avis, la France sans tarder, doit réajuster sa coopération avec les États francophones de l’Afrique de l’Ouest. Naturellement, le gouvernement français se bat actuellement pour refaire ce qu’il a défait. Un sursaut avec le sommet de la paix à Paris. Mais, encore avec des chiffres pour l’aide à l’Afrique. Cette fois, sans arrogance outrancière. Mais, faut-il croire à ce nouveau ‘’Sursaut’’ français ? Il y a deux ans, le gouvernement français avait réuni à Paris, la nouvelle génération africaine . Intellectuels, politiques , et société civile, ont dit en conclusion que le continent africain refuse désormais « L’insurrection ‘’ populaire de la France et que ce sommet reste un instrument de conquête pour la liberté en Afrique francophone . Un concept moral qui est resté vain…
PAR Ben Ismaël
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