Rejet de sa candidature aux sénatoriales :Kah Zion n’exclut pas de saisir le Conseil Constitutionnel
Denis Kah Zion a réagi au rejet de sa candidature aux élections sénatoriales par la CEI. Il a déclaré qu'il n’est pas exclu qu'il saisisse le Conseil Constitutionnel.
La Commission électorale indépendante (CEI) a publié, le lundi 21 août 2023, la liste provisoire des candidats retenus pour les élections sénatoriales prévues pour se tenir le 16 septembre 2023. Elle a rejeté 6 dossiers de candidatures pour « composition non conforme à la loi ».Des candidatures au nombre desquelles, celle de Dénis Kah Zion, candidat investi par le PDCI-RDA, dans la région du Cavally.
Contacté par l’Intelligent d‘Abidjan, il a dit s’en remettre à son parti politique. « Mon parti le PDCI-RDA avisera. Ils disent que ma candidature est investie par le PDCI-RDA. Donc, si elle n’a pas prospéré, mon parti avisera. Ce n’est pas exclu que nous saisissions le Conseil Constitutionnel, bien-sûr », a-t-il fait savoir. Dans sa décision, la CEI a expliqué que le dossier de candidature du représentant du PDCI-RDA a été rejeté parce qu’il ne comporte qu’une seule candidature : « celle de Monsieur Zion Kah Denis. Alors qu’aux termes des dispositions du Code électoral, les candidatures aux élections des sénateurs sont présentées sous forme de liste comportant deux candidats pour les deux sièges à pourvoir, dans chaque circonscription. Et qu’aucune liste de candidature ne peut être acceptée si elle ne comprend un nombre de candidats égal à celui des sièges à pourvoir dans la circonscription électorale considérée ».
Parmi les candidatures rejetées, figure également celle conduite par le journaliste Alexis Douadé Gbansé, et Claude Inza Touré Taibou. Pour cette liste indépendante dans la région du Tonkpi, la CEI pointe un dossier incomplet. « Leur dossier de candidature est incomplet en ce qu’il ne comprend ni les photos des deux candidats, ni la déclaration personnelle de candidature, ni l’extrait de naissance, ni le reçu de cautionnement du second candidat, pièces pourtant exigées de chacun des candidats comme conditions de candidature par les dispositions légales et réglementaires », précise la CEI dans son communiqué.
À l’arrivée, 123 candidatures ont été retenues par la CEI pour aller, le 16 septembre 2023, à la conquête des 66 sièges du Sénat soumis à élection. L’Institution comprend 99 sièges. Le Président de la République nommera les 33 autres Sénateurs, après le scrutin.
JH Koffo