Critiquée pour sa chanson hommage à Assimi Goïta le chef de la transition au Mali, rendue publique alors que des militaires ivoiriens étaient en captivité au Mali, l’artiste chanteuse ivoirienne, réagit après la libération et le retour au pays de ces militaires. Disant se réjouir de cette libération, elle continue d’appeler à la libération de personnes en prison en Côte d’Ivoire. Elle continue également de se poser les questions qui fâchent. « Je ne sais pas comment ils se sont retrouvés au Mali », s’interroge-t-elle notamment Ci-dessous sa réaction.
Gloire à Dieu mais ….
« Je dirai d’abord Dieu merci. Gloire à Dieu parce que les choses se sont bien dénouées comme beaucoup espéraient. Mais, en ce qui me concerne, mes vœux restent encore en suspens parce que je continue de plaider pour les prisonniers qui sont à Abidjan. Ils sont détenus à la Maca (Ndlr : Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan) depuis plus de douze (12)ans pour certains. Il s’est ajouté d’autres noms comme Soul To Soul, Pulchérie Gbalet, Peter 007. Je reste focus sur leur libération.
[ Je ne sais pas comment, ils se sont retrouvés au Mali ]
En ce qui concerne les 49 soldats, comme je l’avais dit, je ne me prononçais pas sur la question parce que je ne maîtrisais pas leur situation. Je ne sais pas comment, ils se sont retrouvés au Mali. Il y a eu plein de polémiques mais, les choses se sont bien terminées. Moi, je tiens à dire que mon problème, ce sont les prisonniers que je connais. Qui sont des Ivoiriens qui sont en Côte d’Ivoire et cela va faire près de douze (12) ans. Quand on parle de réconciliation et de paix, c’est à cela que je fais allusion. Jusqu’à présent, mon souhait est que ceux-là soient libérés comme les 49 soldats qu’on a vus à l’aéroport. J’aurai souhaité que ceux qui sont en Côte d’Ivoire aient les mêmes chances que les 49.
Personne ne veut me comprendre
C’est de cela que moi, je parle. Et c’est là que personne ne veut me comprendre , ou certains refusent de me comprendre. Je dis avant de pleurer pour les 49, il y a plus de cent (100) qui sont détenus en Côte d’Ivoire. Si nous parlons de réconciliation, il faudrait que ceux qui sont à la Maca, on les voit aussi libres».