Lutte contre l’orpaillage illégal – La mission confiée aux chasseurs traditionnels dozos
La mission confiée aux chasseurs traditionnels dozos contre l’orpaillage illégal
Le petit amphithéâtre de la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro a servi de cadre à la signature d’une convention entre Fanny Idrissa, le président du Syndicat national des agriculteurs miniers de Côte d’Ivoire (Synamici) et Sory Dosso, président national de la Fédération nationale des confréries des dozos de Côte d’Ivoire (Fenacodoci) afin de lutter efficacement contre l’orpaillage illégal.
Cette signature est la première d’une série entre les deux parties afin de permettre le déploiement rapide de ces chasseurs traditionnels (dozos) sur les sites d’orpaillage clandestin déjà déguerpis en vue d’éviter la ré-colonisation de ces sites. « Il s’agissait de formaliser cette convention avec les dozos, ensuite les former aux normes sécuritaires, après faire assermenter ces chasseurs traditionnels, avant leur déploiement sur le terrain », a confié Fanny Idrissa. Poursuivant, il a indiqué que « l’implication des dozos permettra non seulement de sécuriser les villages, mais aussi de préserver les terres contre la non-conformité de la pratique malsaine de l’orpaillage vis-à-vis de notre législation en la matière ». Cette cérémonie de signature de convention entre ces deux structures, vise à endiguer l’illégalité et le grand banditisme dans le milieu de l’orpaillage en Côte-d’Ivoire. En plus, pour l’initiateur, cela permettrait également aux communautés de s’organiser en coopératives pour enfin dans un cadre légal et juridique bénéficier d’une autorisation de l’État dans l’exploitation des parcelles bien délimitées.
L’assurance du « Dozoba » Sory Dosso et le message de paix de Michaël Louoba
Quant à Dosso Sory, président national de la confrérie des Dozos, forte de 141 100 membres disséminés sur le territoire national, il a engagé les membres de son organisation à agir dans le respect des lois modernes, mais aussi dans le respect des us et coutumes. Il en a profité pour traduire sa reconnaissance au président de la république et à tout son gouvernement pour le retour de la paix dans le pays. Pour le reste, le président de la coordination du mouvement national de la réconciliation et de la paix en Côte-d’Ivoire, Michaël Louoba a rappelé à la jeunesse, la nécessité de s’approprier les principes de paix et de vivre ensemble.
Harry Diallo à Yamoussoukro